« Dédié à Aimé Césaire, maître de la parole tambour qui m’a appris que la poésie était avant tout, respiration de l’homme debout. » nous dit Capitaine Alexandre, du Collectif On a slamé sur la lune, dans Africultures. Extrait :
Fin d’un texte
Et commencement de la fin d’un autre
Aimé Césaire s’est endormi
Et comme Grand-père il ne se réveillera pas demain
Crépitement de flammes
Une bibliothèque brûle au loin
« Au bout du petit matin
La grande nuit est immobile
Et les étoiles, plus mortes
Qu’un balafon crevé… »
Aimé Césaire s’est endormi
Mais ses mots sont vivants, et bien vivants !
Ils frappent à notre porte !
Toc !
Toc !
Toc !