Interviewée à l’occasion de la sortie de son dernier livre, Maryse Condé affirme dans une interview à Philippe Triay, pour Culturebox (29.08.12) :
« Je crois que je ne serai jamais rien d’autre qu’une Guadeloupéenne. Une Guadeloupéenne à ma manière, qui parle peu créole, qui réside en partie à New York, qui a visité le monde… Mais au fond de moi, le lieu qui a fait ce que je suis, mes parents, mes souvenirs d’enfance, ont créé quelque chose que ne pourrai jamais modifier. J’aime la Guadeloupe, le pays, la nature, les sons, les images. Je mourrai guadeloupéenne. Une Guadeloupéenne indépendantiste. »
À rapprocher de ses propos de juillet 2007 lorsque l’amertume l’avait incitée à quitter son île natale (Papalagui, 16.07.07) :
« La Guadeloupe est un pays complètement laminé, décervelé par le colonialisme, un pays où on a peur de l’avenir, où on parle toujours du passé, un pays qui se replie sur ses traditions et qui ne veut pas la nouveauté, la création, la créativité. »
Son dernier livre porte bien son titre : La vie sans fards (Lattès).
La critique de Rodney Saint-Éloi, Le Nouvelliste.
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