« Quand les enfants parlent, on les entend, mais on ne les écoute pas souvent », écrit Alain Serres, l’éditeur de Rue du monde et qui a eu l’idée de ce livre Lettres ouvertes à tous les Terriens.
Les enfants prennent la parole dans ces lettres issues d’ateliers d’écriture dans les classes ou les bibliothèques.
Sur Palmyre et Daesh, il y a Gwenaël qui écrit une lettre « Au monsieur qui s’occupait des monuments antiques de Syrie et qui est mort pour rien », et pour qui il souhaite que l’on construise « un temple pour honorer [sa] vie ».
Sur les migrants, il y a Alicia qui écrit : « Si j’étais un super-héros, je soulèverais vos bateaux qui coulent sous l’eau et je vous ramènerais sur la terre. »
Sur l’avenir, c’est Willy qui écrit : « Parfois, sur mon vélo, je pense que je roule vers l’avenir. Ça me fait bizarre. Je pédale moins vite. »
Lettres ouvertes à tous les Terriens ou quand « les enfants prennent la parole », droits d’auteurs reversés à l’UNICEF. Laurent Corvaisier illustre leurs lettres. C’est magnifique.