De retour du Congo, je trouve dans ma boîte aux lettres le livre Exil, de Jacob Ejersbo, dans une traduction du danois par Hélène Hervieu, édité par Galaade qui écrit : « Dans la lignée d’aussi prestigieux écrivains de l’Afrique qu’Hemingway, Conrad ou Blixen, une œuvre puissante qui se démarque de la littérature danoise et de celle consacrée à l’Afrique. »
Donc, si j’en crois l’éditrice Emmanuelle Colas, un belle expérience de lecture en perspective, résumée ainsi :
« Fille d’immigrés britanniques, Samantha grandit à Tanga près de l’océan, entre un père ancien agent des forces spéciales, qui loue désormais ses services aux despotes locaux, et une mère qui s’abîme dans l’ennui et l’alcool. Arrivée à trois ans en Tanzanie, Samantha ne connaît pas son pays natal. Blanche et habituée à fréquenter les lieux privilégiés des occidentaux et des riches africains, elle parle le swahili et côtoie les Tanzaniens. Adolescente, son corps et ses désirs sont ceux d’une femme, mais ses parents et ses professeurs la voient encore comme une enfant. Samantha ne trouve sa place nulle part. Livrée à elle-même, elle risque sa peau dans les premiers apprentissages du sexe, de l’alcool et de la drogue. Où peut-elle aller, elle qui n’appartient à aucune terre – sinon vers l’inéluctable.… »