À Montparnasse, au milieu de la foule, un homme assis sur un pouf rouge compose un puzzle de mille pièces. L’homme est habillé d’un costume bien mis. Il dispose patiemment un élément après l’autre sur la toile, indifférent au bruit ambiant.
Comme un essaim affairé, la multitude ne voit pas l’homme. Déjà deux grands agrégats sont terminés, posés debout contre le kiosque à journaux.
Les milliers de fourmis humaines ne le savent pas : leur trajectoire est entre les mains de l’homme. Car c’est l’homme du puzzle qui compose la grande symphonie du destin.