« Au Congo, les atalakus jouent le rôle de chauffeurs de salle pour les artistes… et monnaient parfois leurs services auprès des politiques. »
Lire l’article de Jérôme Besnault de Jeune Afrique.
Et le documentaire de Dieudo Hamadi, que le festival Cinéma du réel a présenté et primé en mars dernier. Dans ce film immergé dans une réalité inédite (en 2011, l’élection présidentielle en République démocratique du Congo), « Gaylor, pasteur sans-le-sou (comme une majorité des neuf millions d’habitants de Kinshasa) se métamorphose en atalaku, « crieur » en lingala. Il fait affaire avec le député le plus offrant dont il assure la publicité dans la rue et pour qui il déniche des musiciens qui composeront la chanson de sa campagne. »