Au Congo, figures surréalistes

Pourquoi le gardien de cette institution porte-t-il des gants en laine parfaitement cocasses ici à Brazzaville ? « Pour me protéger des moustiques. », me répond-il.

Dévoré par les mêmes moustiques (ou d’autres, difficile à dire), l’ami Landry, au verbe facile, trouve refuge dans l’humour : « J’ai le corps tout moustifaillé. »

Dans une rue du centre-ville, je demande à une dame où se trouve la Banque du Congo.
– Traversez, c’est tout droit, puis à gauche.
– Merci madame.
– Le renseignement est payant.
– Combien ?
– 1 000 francs [1,5 euro]
– Votre renseignement n’a pas de prix.
Elle sourit.

Entendu à un carrefour, entre deux conducteurs en colère : « Il n’y a qu’un-seul-chef-ici- c’est-Sassou. »

La grammaire n’est pas qu’une chanson douce, dussions-nous amender un académicien. Serait-elle la clé de l’âme ? En lingala, être se dit « kozala » et avoir « kozalana », c’est-à-dire littéralement « être avec ». Autant d’être est un signe. De quoi ? Poursuivons l’étude du lingala avant de répondre.

Avenue de l’indépendance, la librairie de la Coupole vend peu de livres. Et aucun de la rentrée littéraire.

 

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