Le monde vu par le photographe polonais Simon Siwak est déconcertant, fait d’êtres écorchés, bien que lisses, inachevés bien que debout. Ses androïdes androgynes androsphinx, mi-hommes mi-machines, sont des fœtus adultes, prisonniers de leur naissance prise en instantané, objets traversés de diverses fl!ches, comme des Saint-Sébastien de l’ère numérique. A voir sur un air de Klaus Nomi.
RememberYou, art numérique, 2011.