
Le Parisien de dimanche titre en Une : » Météo : on veut du soleil « .
Dans le film Il va pleuvoir sur Conakry (sur les écrans le 30 avril), une prière collective provoque la pluie après une longue période de sécheresse. En coulisse, les politiciens, qui avaient connaissance des prévisions météo, ont exploité la crédulité des religieux comme de la population.
A Paris, voici les solutions suggérées par le journal et ses lecteurs pour lutter contre le manque de soleil et un moral en berne : les U.V. des cabines de bronzage, les crèmes autobronzantes, les vitamines et les compléments alimentaires.
Crédulité dans un cas, placebo dans l’autre, un poème de Césaire, chacun ses Armes miraculeuses.


A Conakry, la présence de peintres à l’immense talent, pratiquement inconnus, seuls, toujours à galérer pour trouver quelques tubes de peintures, ajoute de la couleur à l’inflexibilité des saisons. Trop de soleil ou trop de pluies, le petit peuple est à la merci d’un quotidien précaire…
Ce billet est donc un prétexte pour saluer Issiaga Bah, Ibrahima Barri, nés tous deux au coeur de l’indigo du Fouta Djallon, Papus qui capte la lumière de la région côtière, Pascal Guilao et son non moins talentueux frère jumeau peignant inlassablement l’ocre de la Forêt sacrée…et tous les autres
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