Lu sur le site du Théâtre de l’Odéon :
À signaler une rencontre littéraire avec Marvin Victor, auteur de Corps mêlés, vendredi 2 décembre à 19h, au Musée du Montparnasse, à Paris (Ambassade d’Haïti).

Découvert le blog de Frédéric Forte, Poète public.
Ce membre de l’Oulipo (Ouvroir de Littérature Potentielle) est adopté par la librairie Le Comptoir des Mots (Paris 20e) pour : a) y écrire un livre de poésie et b) partager avec le lecteur potentiel ma passion pour l’édition de poésie contemporaine.
Dans sa note du jour, nous lisons :
» J’écris dans les 99 notes préparatoires à Re- que le livre aura des pages paires et impaires, que les pages paires seront en prose et les impaires en vers. Je laisse également entendre dans plusieurs notes qu’une forme fixe sera à l’œuvre. Ce que je ne dis pas, mais qui dans mon esprit est implicite, c’est que cette forme fixe s’appliquera aux pages impaires du livre.
Mais quelle forme fixe utiliser ? «
Les parlementaires américains ont présenté mardi soir les premières excuses formelles du gouvernement fédéral pour « la fondamentale injustice, la cruauté, la brutalité et l’inhumanité » de l’esclavage et de la ségrégation raciale envers les Noirs américains. Le texte, adopté à la Chambre des représentants, « présente des excuses aux Noirs américains au nom du peuple des Etats-Unis, pour le mal qui leur a été fait » sous les lois ségrégationnistes connues sous le nom de « lois Jim Crow » et « pour leurs ancêtres qui ont souffert de l’esclavage ». Les parlementaires indiquent également qu’ils s’engagent à oeuvrer pour corriger « les conséquences persistantes » de l’esclavage et de la ségrégation. Le parlementaire démocrate Steve Cohen , à l’initiative de ce texte, a salué son adoption.
« C’est un moment historique dans la lutte en cours pour les droits civiques dans ce pays et j’espère que cette législation pourra servir à ouvrir le dialogue sur les questions raciales et l’égalité pour tous », a-t-il indiqué dans un communiqué.
[Source : Le Soleil, quotidien sénégalais]
Lire sur Papalagui : Les excuses canadiennes envers son peuple autochtone (Papalagui, 11/06/08) et les excuses australiennes aux Aborigènes (Papalgui, 30/01/08).

L’écrivain égyptien de langue française Albert Cossery, est mort dimanche à Paris à 94 ans, nous apprend l’AFP, qui écrit : Surnommé le » Voltaire du Nil » pour son ironie à l’encontre des nantis, Albert Cossery était une figure de Saint-Germain des Prés où il résidait dans la même chambre d’hôtel depuis 1945, où il est décédé.
Lauréat du prix de la Francophonie de l’Académie française (1990), du prix Méditerranée (2000) et du prix Poncetton de la Société des gens des lettres (2005), il a fait l’éloge dans ses livres, au style classique, hors mode, du dénuement et d’un « art de vivre » loin de notre société consommatrice.
Il a mis en scène des humbles, des inadaptés, qu’ils soient voleurs, prostituées ou balayeurs de rues, persifleurs à l’égard des pouvoirs.
La ministre de la Culture Christine Albanel lui a rendu hommage, saluant en lui « un prince et un esthète de la littérature française, un dandy nonchalant, amoureux de la France. »
« Je n’ai rien étudié du tout, confiait-il à Xavier Houssin dans un entretien au Monde, le 13 janvier 2006. D’ailleurs, on n’a pas besoin de faire d’études pour écrire. » Il est né en 1913 au Caire dans une famille dont les revenus venaient d’une petite rente agricole. « Ma mère ne parlait que l’arabe. Elle était illettrée. Mon père lisait juste le journal. » Mais depuis qu’il est tout petit garçon, Albert Cossery sait qu’il sera écrivain. Une vocation ou plutôt un destin. Il a juste 10 ans quand il griffonne ses premières pages. En français. « C’était la langue des livres. »
Lire :
Un prophète de la dérision (BibliObs.com )
Albert Cossery a quitté sa chambre d’hôtel (Le Temps ).

Marque-page d’Actualitté , le » portail du littéraire », ce site de l’Australien Nicolas Jones, artiste en livres-objets.
A Paris, la Maison de la poésie propose Une nuit d’hommage à Aimé Césaire, lundi 23 juin 2008 à partir de 20h.
Au menu :
● Echange de lettres entre Léopold Sédar Senghor et Aimé Césaire représentée par un dialogue entre Daniel Maximin et Nimrod.
● La Passion du poète, communication d’Edouard Glissant
● Cahier d’un retour au pays natal, lu par Pascal N’Zonzi, mise en espace Claude Guerre.
● Ecoute du Discours sur le colonialisme lu par Antoine Vitez en 1989 au Festival d’Avignon.
Hommages par Jean-Pierre Siméon, Zéno Bianu, Gabriel Garran, Francis Parny.
Maison de la Poésie, passage Molière, 157 rue Saint-Martin, 75003 Paris.
L’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et l’Institut des textes et manuscrits modernes (ITEM) préparent, sous forme d’un colloque en hommage à Aimé Césaire, des journées scientifiques consacrées spécifiquement aux problèmes d’édition de ses œuvres.
Une édition des œuvres complètes d’Aimé Césaire est en préparation depuis 2003. Aimé Césaire avait été consulté, et le travail a commencé grâce à ses recommandations. L’édition paraîtra prochainement dans la collection « Planète Libre », une bibliothèque d’éditions critiques des grands textes de culture francophone, dirigée par PM de Biasi et Marc Cheymol, publiée par CNRS éditions en partenariat avec l’ITEM et l’Agence universitaire de la Francophonie.
Voir détails sur le site de l’AUF.
« Regards croisés sur Aimé Césaire et Frantz Fanon » ce 24 juin, 18h30, siège du PCF à Paris, avec Alice Cherki, Alain Ruscio et Christiane Choulet Achour. Rencontre organisée par le Réseau international Frantz Fanon. Détails sur le blog Le Chien d’Ulysse de Salim Bachi .
Les Éditions Prise de parole lancent Tintamarre, Chroniques de littérature dans l’Acadie d’aujourd’hui, de David Lonergan.
Cette » lettre d’amour à la littérature acadienne » regroupe plus d’une centaine de chroniques publiées pour la plupart dans le quotidien L’Acadie Nouvelle, cet ouvrage propose un panorama de la littérature acadienne des quinze dernières années.
Plus de 120 œuvres d’une soixantaine d’auteurs y sont commentées.
La suite sur Acadie.net