« J’aime la poésie parce qu’elle nous fait don d’une force, même fictive. Pourquoi le geôlier ne chante-t-il pas ? Le captif chante parce qu’il est seul avec lui-même, alors que le geôlier n’existe qu’avec l’autre qu’il garde. Il veille tant à l’isolement du captif qu’il en oublie sa propre solitude. » Mahmoud Darwich, La Palestine comme métaphore, Entretiens traduits de l’arabe par Elias Sanbar et de l’hébreu par Simone Bitton, Actes Sud, Babel, p. 31.
Magnifique, ce que dit Mahmoud Darwich sur la poésie… Cela donne envie de se replonger dans le livre. Mais je voudrais vous signaler un problème… hors sujet. L’adresse donnée sur ce blog (ligne « Ecrivez-moi ») ne fonctionne pas bien, ou plus. Je viens de tenter un envoi de courriel, revenu deux fois…
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