Golshifteh Farahani, l’exil dans le présent

Portée par le public languide et mélancolique du Forum des images, un des cœurs battants de la cinéphilie parisienne, Golshifteh Farahani, exilée d’Iran pour cause de féminité dans un film hollywoodien, Mensonges d’État de Ridley Scott (2008), lance d’une voix glamour et joueuse au public français qui vient de voir À propos d’Elly, d’Asghar Farhadi (Iran, 2009), dernier film de sa période iranienne, avant « d’être virée » de son pays :
« Vous adorez le passé, vous vivez dans un futur permanent, nous c’est le présent éternel, un mode de vie entre bombes, mitrailles et menaces [je ne cite pas textuellement, mais c’est l‘esprit]. D’où cette impression, quand vous venez en Iran qui est un pays merveilleux ou dans tous ces pays bordéliques qui l’environnent, d’être dans un bouillonnement de vie et de création joyeux. On n’a pas le choix. »
Invitée d’honneur de la 6e édition du festival «Un état du monde… et du cinéma » (7-16 novembre 2014), Golshifteh Farahani sera de nouveau au Forum des images à l’occasion de la projection de son premier film Le Poirier (Derakht-e Golabi), de Dariush Mehrjui (1998), ce dimanche 16 novembre à 17h30.

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