Ça, un charmant chuchotis ?
Ça, une voix cajoleuse ?
Ça, un regard nénuphar ?
Ça, une licence poétique ?
Ça, une affinité élective ?
Ça, un presque-début ?
Ça, une tendre fragilité ?
Ça, une femme sève ?
Ça, un courage résolu ?
Ça, un imprévisible ?
Ça, une intrépide ?
Ça, un implacable ?
Ça, un risque ?
Ça, un trop ?
Ça, un effet de friandise ?
Ça, un séisme des sens ?
Ça, ses répliques ?
Ça, une séance tenante ?
Ça, une indécence sans sursis ?
Ça, sens décodé ?
Ça, ce je-ne-sais-quoi ?
Ça, une amouracherie ?
Ça, une amicalité ?
Ça, un soubresaut ?
Ça, une entente infaillible ?
Ça, une complicité ?
Ça, une confiance aveugle ?
Ça, un trouble vain ?
Ça, une foudre faible ?
Ça, l’élan ?
Ça, l’allant ?
Ça, l’expéditif ?
Ça, ce qui envahit ?
Ça, une effraction délicieuse ?
Ça, un vol ?
Ça, ce qui suspend ?
Ça, cette arête dans le poisson ?
Ça, une crête sans crainte ?
Ça, une guerre ?
Ça, on arrête une guerre mondiale ?
Ça, on arrête une passion incréée ?
Ça, on souffle un esprit papillon ?
Ça, cet excès de ça ?
Ça, c’est bien ça ?
Ça, un baiser ?
Ah, ça !
Ishttar et Lõrinc, L’Assurance des ruines par temps de folie, Puszta (Mésopotamie hongroise) 2015.