« Si rien n’est fait, je pense que ça va vraiment péter. Mais il y a actuellement un problème de discours, avec une communication incroyablement mauvaise, car très technique, qui sectoralise un problème qui, en réalité, nous concerne tous : il fait dire qu’un euro investi dans la culture permet d’en gagner quatre ; que ce secteur pèse plus lourd que l’automobile, équipementiers compris ; que si la France reçoit 80 millions de touristes, c’est aussi parce que la culture est notre pétrole, une usine à rêve, sachant que dans le mot « usine » , il y a la notion d’emploi. L’idéal, pour chercher une solution au conflit actual, serait un moratoire, qui permettrait de tout reconsidérer après l’été. Mais ce ne sera as le cas. »
Jean-Michel Ribes, directeur du Théâtre du Rond-Point, Libération, 14-15 juin 2014