Les Récits du nickel en Nouvelle-Calédonie (1853-1960) [432 p., 100 €], de l’universitaire Eddy Banaré, est présenté ainsi par son éditeur Honoré Champion :
« L’exploitation minière en Nouvelle-Calédonie est en ceci exemplaire qu’elle donne à voir l’élaboration d’un grand récit qui a permis de relayer une vision du monde et une conception de l’altérité non seulement fondatrices des littératures coloniales, mais dont la littérature française se nourrit encore, que ce soit pour en décliner de nouveaux avatars, ou pour les remettre en question. »
Né à la Martinique, Eddy Banaré est Docteur en littérature comparée, et se consacre à l’étude des littératures du Pacifique francophone (Nouvelle-Calédonie) ainsi qu’aux relations entre presse et littérature coloniales.
Voir l’interview d’Eddy Banaré par Abdourahman Waberi dans Slate-Afrique.