La pression atmosphérique ou plutôt l’historique
Agrandit démesurément mes maux
Même si elle rend somptueux certains de mes mots.
(Moi, laminaire ; Le Seuil 1982, tombe d’Aimé Césaire, 20 avril 2008).
(Moi, laminaire ; Le Seuil 1982, tombe d’Aimé Césaire, 20 avril 2008).
Papalagui 
salut a tous je mapel christian.et je voudrais ke vous m’aidiez sur ce ke Césaire a voulu par ces propos qu’il a voulu kon mette sur sa tombe.
»La pression atmosphérique ou plutôt l’historique
Agrandit démesurément mes maux
Même si elle rend somptueux certains de mes mots ».
merci d’avance
cordialement
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Cher Christian, les vers que tu cites sont la conclusion de « calendrier lagunaire », le poème qu’Aimé Césaire a voulu voir gravé sur sa tombe. Ce poème est extrait de « Moi, laminaire », oeuvre dans laquelle le poète dresse un bilan et exprime son désenchantement. Le temps, la vie ne lui ont pas donné tout ce qu’il rêvait de donner à son peuple: cette nostalgie se lit dans sa préface de « Moi, laminaire… »: c’est un fil de saisons survolées, l’inégale lutte de la vie et de la mort, de la ferveur et de la lucidité… ainsi va toute vie. Ainsi, ce livre, entre soleil et ombre, entre montagne et mangrove, entre chien et loup… » Il dit aussi « j’habite une blessure sacrée… » La conscience de Césaire est une blessure irrémédiable qu’il exprime en fin de poème: « La pression historique agrandit démesurément mes mots même si elle rend somptueux cetains de mes mots »: cela veut dire que l’Histoire a agrandi sa douleur, sa blessure, ses maux, même si, par consolation, elle a magnifié sa Parole de poète, même si elle a donné une dimension universelle à sa poésie. Il ne faut pas tenir compte de l’expression « pression atmosphèrique » – c’est simplement un jeu de mots comme Césaire aime à en mettre dans ses poèmes – il joue avec les sonorités voisines entre « atmosphérique » et « historique », comme il joue avec les sonorités voisines de « mots » et « maux ». Tu retrouves dans le même poème le jeu entre « pis » et « piton », « embâcle », « débâcle » « bathyale », « abyssale », etc.Ce sont de simples procédés rhétoriques.
Rappelle toi, Christian que Césaire a beaucoup lu et aimé Paul Claudel qui a écrit: « j’habite d’un vieux empire le décombre principal » (2ème Grande Ode) Aimé Césaire exprime la même idée.
Merci d’aimer la poésie de Césaire, Cordialement à toi. René Hénane (Lyon)
Tu peux, Christian, rapprocher la phrase de Césaire, qui ouvre le poème «
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Merci de ces commentaires, je ne suis pas assez connaisseur mais très intéressé et je ferai juste ce commentaire, c’est quand on s’élève que la pression baisse, je ne suis pas sûr que cela soit vrai partout et tout temps car la responsabilité est grande de devoir assumer aux yeux de l’humanité une parole de grandeur qui éléve l’âme et sublime les émotions
pour autant la pression de l’atmosphère n’est pas que climatique et donc variable selon les saisons et les lieux
faut il voir une parole anticyclonique qui associe à l’épaisseur de l’atmosphère la profondeur de l’histoire
du fond des âges comme du fond du ciel, et puis de quel atmosphère parle t on dont la hauteur se distend
parfois à près d’un milier de kilomètres pour se diluer dans le froid cosmos, toujours les paroles du poétes m’enchantent et m’interrogent !
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bjr messieurs je m appelle anne marie,moi mon probleme et que j ai des problemes pour comprendre les sujets de dissertations.les problemes se trouvent au niveau de l introduction comment amener le sujet,poser le sujet et annoncer le plan.est-ce que pour cette citation on doit d abord definir la negritude.ainsi selon vs comment on doit traiter ce sujet qui est cette citation d AIME CESAIRE.
merci
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