[Lors des préparatifs d’un voyage, je tombe sur… un bibliothécaire qui plaisante en japonais.]
Dans l’une des fabuleuses bibliothèques municipales de Paris – oui, fabuleuses tant ces cavernes d’Ali Baba regorgent de trésors -, je restitue un livre au bibliothécaire assis au comptoir de prêt.

C’est une méthode de langue qui porte le titre : Parlons japonais : méthode de japonais pour niveau intermédiaire, de Tomoko Higashi. La méthode a été éditée par les PUG, les Presses universitaires de Grenoble, pour la première fois en 1989, et rééditée depuis à plusieurs reprises.
Un dialogue s’engage :
- Arigatô !, dit le bibliothécaire avec un large sourire.
- Dôzo ! (« Je vous en prie »). Vous parlez japonais ?
- Juste « merci », « bonjour »…
- … et « au revoir » ?
- sayonara ?
- c’est pour dire « adieu »…
- oui, ça ne se dit pas trop ?
- disons alors, matane (à bientôt).
- ah ! oui, matane !
La voix étonnamment japonaise du bibliothécaire me fait penser à la calligraphie de Matsumoto Shoeido, qui explique sur son blog comment écrire voix [humaine], soit 声 (koe) :

