Patrick Chamoiseau entame une résidence à Science-Po, le 27 janvier.
Me revient en mémoire cet extrait de Un Dimanche au cachot (Gallimard, 2010)
« Du Marqueur de Paroles au Guerrier de l’imaginaire (ces masques dont je m’affuble pour décrocher les autres), chacun de mes livres a fixé la démarche. Chacun de mes livres fut une ivresse inquiète : un décentrement maximal. Et quand il pleut, l’ivresse est haute. La dérive est totale. Je m’abandonne à ces ego que je fabrique, et que j’habite, et qui me squattent plus que nécessaire : ils vont en moi, je vais en eux, pour explorer ce que le monde nous fait en dehors, en dedans. Je suis explosé d’écriture. En mots et en images. Chaque mot : un univers à inventer. Chaque image : un pays à trouver sans territoire et sans frontières. »
Lire Papalagui, 10/04/2012 : « 99 raisons de lire « L’empreinte à Crusoé » de Patrick Chamoiseau »