Se promener à Alep en 2015 avec Niroz Malek

nmVient de terminer le roman de Niroz Malek, Le promeneur d’Alep (Le Serpent à plumes), et recommande la lecture de ce livre écrit sur place, dans cette ville syrienne prise dans l’étau, parmi les vivants et les morts, entre la soldatesque rieuse gardienne de multiples barrages et les zombies errants, entre un enfant nu dans les rues qu’un « peuple aveugle » ne peut plus voir et un père accablé par les dessins morbides de sa fille, dans un appartement à l’électricité aléatoire mais à la bibliothèque fournie et un jardin public où les tombes ont remplacé les balançoires.

Sur le chemin de son café favori, Malek c’est Edgar Poe sous les bombes, en quête de lumières, admirateur de Chagall et d’une Nuit étoilée de Van Gogh, un nouvelliste hors pair, servi par un traducteur, auteur lui-même, Fawaz Hussain, qui vous emmène loin dans la nostalgie d’un temps révolu et la douce et trompeuse mélancolie des amours d’enfance.

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