« L’exil est une voie sans retour. Une fois dedans, on ne parvient plus à s’en défaire. On devient à jamais un être errant, on est tissé d’ailleurs. Je suis comme le callimorphe, ce papillon migrateur aux ailes noires, zébrées de blanc, qui après avoir quitté sa chenille est condamné à voler nuit et jour. »
Atiq Rahimi, La Ballade du calame, Portrait intime, L’Iconoclaste, à paraître le 26/08/15.