Alaa El Aswany : la démocratie, solution au « fascisme religieux »

Les débats dans les festivals littéraires ne sont pas futiles et réservés à des cénacles réservés. Ils ont des répercussions dans le monde arabe, nous dit à Saint-Malo lors d’Étonnants voyageurs l’écrivain égyptien Alaa El Aswany, le célèbre auteur de L’immeuble Yacoubian, l’une des figures intellectuelles du Printemps arabe, auteur d’un essai Extrémisme religieux et dictature, les deux faces d’un malheur historique.
Alaa El Aswany rencontré à l’issue d’une table ronde intitulée « Être Charlie ? » consacrée aux lendemains des attentats de janvier à Paris,

Bien que la liberté d’expression en Égypte soit « pire aujourd’hui que sous Moubarak » nous confie Alaa El Aswany au sortir du théâtre Chateaubriand de Saint-Malo, bien qu’il soit lui-même interdit de publier dans la presse de son pays, bien que ses livres soient dorénavant interdits au Qatar et au Koweit, l’écrivain de la place Tahrir continue son combat pour la liberté d’expression.
Son dernier livre prend de face cette question. Extrémisme religieux et dictature, Les deux faces d’un malheur historique (Actes Sud) réunit des chroniques qui avait écrites de 2009 à 2013. Ces textes courts portent souvent un titre posé sous forme de question, par exemple : « Pourquoi sommes-nous en retard sur le reste du monde ? » ou « Pourquoi les religieux extrémistes sont-ils si préoccupés par le corps de la femme ? »
En faisant sien l’enjeu fondamental de dépasser ce qu’il nomme « le fascisme religieux » ses chroniques sont toutes terminées par la phrase : « La démocratie est la solution. »

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