« Jean-Claude Duvalier est mort. Nous n’avons pas obtenu justice, l’histoire est ainsi faite. Que ses proches et ses amis le pleurent. Il faut supposer que toute personne ayant vécu a suscité l’amour et l’amitié au moins de quelques-uns. Tout ce que nous demandons au pouvoir actuel, c’est de ne pas nous imposer sa dépouille et son passage comme ceux d’un héros, d’un homme de haute vertu. Ce sera mieux pour tous les morts. pour lui que nous ne serons pas obligés de dénoncer à chaque acclamation, mais seulement à l’appel du devoir de mémoire. Pour Gasner Raymond, Auguste Thénor… les écoliers des Gonaïves… et tant de morts sans sépultures. »
Lire l’intégralité de la réaction de l’écrivain Lyonel Trouillot dans Le Nouvelliste, le 5/10/2014 : « La mort d’un tigre au teint très pâle ».
[à noter la réaction du président haïtien, Michel Martelly, qui s’est dit « attristé » par le décès de Jean-Claude Duvalier ; il a adressé ses condoléances « à sa famille, à ses proches et à ses partisans à travers le pays ».]
Lire l’article d’Arnaud Robert, publié dans le quotidien suisse Le Temps, 5/10/2014, « Sans vérité ni réconciliation, Baby Doc est mort ».