Cette Camille a la grâce et l’élégance de nous faire croire à l’impossible : remonter le temps à l’âge de ses 16 ans. Va-t-elle alors succomber à ce garçon croisé en classe alors qu’elle sait que dans sa vie d’adulte il la quittera brutalement ? À la fois interprété et réalisé par Noémie Lvovsky, ce Camille redouble rend la nostalgie joyeuse, le temps passe et repasse comme une madeleine inépuisable, le tout sans effets spéciaux. Son talent de comédienne y est pour beaucoup. C’est joliment enlevé. Le cinéma français en altitude.