Fondée en 1956, la galerie Monnin à Port-au-Prince, est l’un des plus importantes de la capitale haïtienne. Elle a représenté ou continue de représenter des artistes de renommée internationale : Préfète Duffaut, André Pierre, Carlo Jean-Jacques, Manés Descollines, Saint-Louis Blaise, etc.
Michel Monnin et sa fille Gaël disent leur colère, dans un texte intitulé dans Le Nouvelliste « Petit à petit mon pays m’envahit », dont voici les premières lignes :
« Moi, Galerie Monnin, 19, rue Lamarre, Pétion-Ville, n’ai-je pas le droit de me considérer comme l’héritage commun d’une nation créative? Ne suis-je pas devenue au fil du temps une perle de patrimoine culturel? Et voilà que mon passé au 382 du boulevard Jean-Jacques Dessalines, où je vivais coincée entre la boulangerie Vénus et le Dépression-Bar, me rattrape, me dépasse, me fracasse…..
En 1980, j’ai fui Port-Fatras, Port-no-Parking et la dépression qui me menaçait pour me réfugier à Pétion-Ville, petite ville dortoir sans circulation et brouhaha ! Mais aujourd’hui je me retrouve confrontée aux mêmes problèmes, avec l’insécurité en sus ! Dois-je fermer mes portes à tout jamais ou continuer à vivre stressée dans mon pays qui s’engloutit sous le poids de la démographie, la démagogie, l’anarchie, la misère et les inondations ? Comment survivre dans ce chaos qui risque de se convertir en k-o avant la limite du douzième round «
Merci Christian.
Pour tous ceux qui veulent lire l’article en entier, vous pouvez cliquer sur le lien ci-dessous:
http://www.lenouvelliste.com/article4.php?newsid=105703
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Lutter, toujours lutter pour ce que l’on croit. Votre vérité gagnera ce combat. Le temps efface ce que l’on fait sans lui. De tout cœur avec vous. Les étoiles se parlent.
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