Fanon et le Printemps arabe

Quel meilleur moyen de célébrer, de commémorer Les Damnés de la terre de Fanon cinquante ans après sa publication que de le relire à l’aune d’un nouveau syndrome nord-africain : la Révolution — ou au moins une série de révoltes qui continuent à bousculer des régimes à travers l’Afrique du Nord et la région ? se demande Nigel C. Gibson, dans un article en ligne The New North African Syndrome : A Fanonian Commemoration publié dans la Revue de la philosophie française et de la langue française (Vol. 19, N°1, 2011), un numéro qui débute par un article d’hommage à Édouard Glissant, signé John E. Drabinski. Signalé depuis Québec par Schallum Pyè.

Un commentaire

  1. Avatar de Inconnu

    Frantz Fanon le psychiatre révolutionnaire passé au FLN indépendantiste ne pouvait « se »dévier d’un processus radical de décolonisation,lui l’intellectuel de la négritude qui dénonçait les formes d’aliènation à un esclavagisme séculaire qui n’était pas aussi racial comme on pouvait le sentir dans les DOM TOM.L’Algérie sera la révèlation qui lui donnera une aura internationale et multiraciale avec « Les damnés de la Terre »…

    La comparaison diachronique entre un processus de libération populaire en Algérie par la violence armée contre le colonisateur et ses supplétifs peut-elle être opératoire dans cette série de révoltes (pas autant populaires) dans certains pays arabes du GMO comme l’affirme Nigel C.Gibson? S’il y a processus,est-il pour autant homogène et longitudinal/historique pour l’annoncer comme un printemps arabe qui s’est éteint avec Michel Aflak pour un siècle !Ne serait ce pas plutôt une opération de phagocitage des terres laissées vierges de la décolonisation qui étaient en jachère avec ses trésors énergétiques enfouis pendant des décennies ?
    M.S. HOUSSINE , auteur du livre « Le sanglier d’Hippone » paru janvier 2011 aux éditions Aparis et Edilivre,France.

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