Recommandé : « La maman qui s’absentait »

La maman qui s’absentait, livre album de deux auteurs, Stéphane Martelly à l’écrit, Albin Christen au graphisme, noir et blanc, vernis sur papier chiffon en 24 pages de haute facture. Publié par Vents d’ailleurs.

Un livre sur le lien, parabole de l’attachement maternel empreint de vies antérieures (chez la mère), de questions (chez l’enfant). Se déploie comme une grande exposition de sentiments très forts que le tracé d’Albin Christen, né en Suisse, grave dans des doubles pages en chaud/froid, noir/blanc, lettres en blanc sur fond noir/lettres en noir sur fond blanc…

Stéphane Martelly est née en Haïti, vit à Montréal. Lien, distance, écart, coupure, autant de tracées sous-jacentes comme on le devine dans son titre précédent, en collaboration avec Christine Jeanney, Folie passée à la chaux vive (Publie.net, 2010) : « Une série de toiles d’une très grande force, qui arrive dans votre vie sans prévenir et y reste comme un caillou définitif : Stéphane Martelly peint, mais elle est aussi écrivain, enseigne la littérature créative à l’Université de Montréal et participe à plusieurs groupes de recherche sur la littérature haïtienne. » (François Bon, l’éditeur.)

Lire Jeuness’à pages :  » Martelly ne prend pas les enfants pour des êtres limités, incomplets, elle leur offre un poème, un texte qui fait son chemin petit à petit dans la conscience. Qui résonne aussi singulièrement dans la voix du parent lecteur. »

 

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