« En pleine émergence dans les années 1960, la littérature aborigène se distingue par des préoccupations qui lui sont propres. Alors que la mouvance générale de la littérature australienne reflétait encore un certain lien à l’Angleterre, les auteurs aborigènes cultivaient, selon la formule de Jean-Marc Moura, une « esthétique de la résistance » par la mise en valeur du concept d’aboriginalité, écrit Jean-François Vernay sur son blog, Australiana.
La littérature aborigène est une littérature du « quart-monde », pour reprendre le mot de Colin Johnson. En d’autres termes, c’est une littérature d’une minorité indigène submergée et gouvernée par une majorité environnante et dominante. »
JFV nous propose une conférence « avec powerpoint » sur le roman aborigène le 5 janvier 2010, à Paris, Maison de la Nouvelle-Calédonie.