L’époque n’est pas qu’épique, elle est à la désespérance littéraire. Impuissance ou pouvoir ? se demandait-on ici il y a quelques jours. Le même site de Fabula nous invite aujourd’hui à réfléchir pour un prochain numéro de LHT (Littérature Histoire Théorie) au thème » Tombeaux pour la littérature : histoire et rhétorique d’un genre critique « .
Richard Millet stigmatise le Désenchantement de la littérature, Enrique Vila-Matas fait des figures de Bartleby ou de Lord Chandos des modèles, Lionel Ruffel pense notre époque comme Dénouement, William Marx comme Adieu à la littérature, Antoine Compagnon fait le constat d’un « épuisement » de l’espace littéraire que, dans un essai sous-titré La Fin de la littérature, Dominique Maingueneau dénonce avec virulence…
Tombeaux… avec ces questions : » A quoi bon ces récits ? Pourquoi vouloir voir mourir la littérature ? De quoi les antiennes sur la fin de la littérature sont, sur le plan critique comme sur le plan poétique, la possibilité ? « , se demande Alexandre Gefen.
Que des émissions littéraires disparaissent comme l’emblématique Bateau livre de Frédéric Ferney, inlassable interviewer à l’intelligence fine et gourmande, c’est une chose, pas anodine du tout, que les colloques résonnent aussi d’un écho d’une certaine fin, c’est plein d’espoir tout ça…
A cette fin, les lecteurs opposeront toujours leur faim.

Merci de votre gentillesse et de votre fidélité rare.
Votre site n’est pas mal non plus !!!
Alors moi aussi je fais un lien et en suis honoré.
Au plaisir de bavarder encore avec vous.
Très Cordialement
Eric Poindron.
P.S. Et continuons à soutenir « le Bateau-Livre »… ici :
http://blog.france3.fr/cabinet-de-curiosites
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