Papalagui et le carte du monde « upside down »

Papalagui a l’habitude de considérer la carte du monde avec le nord en haut, le sud en bas. C’est tout naturel. Ou plutôt tout culturel. Il n’est pas rare de voir s’afficher dans les rues de Brisbane, Sydney ou Melbourne des cartes « Upside Down » ou « Upide Down Map of the World ». Ces planisphères présentent l’Australie et la Nouvelle-Zélande en haut de la carte et l’Europe en bas. « Le monde vu depuis Adélaïde » ne manque pas de gueule… Ainsi sur l’un des sites les plus visités et les plus référencés The Upsidedown Map Page, où la couleur est annoncée d’emblée: « On n’a pas besoin d’un monde eurocentré, eurocentrique ».

Papalagui a appris que certains se servent de ces cartes pour le plaisir, pour l’enseignement, ou comme manière de voir le monde. Justin Jamail de l’université du Massachusetts a utilisé dans son « exercice de la semaine » une carte muette de l’Afrique inversée, Le Cap en haut, Alger en bas. Intéressante perspective, non?

Les étudiants de première année de l’université Harcum de Philadelphie, eux, ont droit a un séance de bizutage géographique: ils doivent situer leur lieu de naissance sur une carte Upside Down…

Un éditeur de jeux propose même un puzzle de cinq cents pièces du monde sens dessus dessous! Bonne chance: Upside Down World Jigsaw Puzzle.

Il existe des cartes Upside Down d’Amérique du Nord, de la Californie, du Japon, des Caraïbes, etc. Mais existe-t-il des collectionneurs de cartes le nord en bas?

Papalagui s’est procuré une « Upside Down Map of the World » naguère dans un aéroport australien comme souvenir exotique. Depuis, elle s’affiche.

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