Nous… debout dans la nuit pour une pièce de théâtre qui commence à 6h du mat’, dans un champ au-dessus de Barbentane, à dix kilomètres au sud d’Avignon.
Eux… les comédiens, à quelle heure se sont-ils levés pour être prêts ? Prêts et pleins de tout ce texte de Jean Giono, Que ma joie demeure…
Les voilà les personnages sortant du petit bois, minuscules, tout là-bas au bout du champ, des points à l’horizon. Ils sont cinq, de front, alignés, occupant un espace si grand qu’aucune scène, même un stade, ne pourrait le contenir.
Silencieux, ils viennent avec le jour. Il est 5h58, la pièce commence. Aube claire… cigales… et coq, derrière nous.
Nous, public levé aux aurores, déjà sonné, assis sur le sol dru ou sur un trépied ou même debout, un groupe façon écoliers alignés en trois rangées pour la photo de classe.

(c) Christophe Raynaud de Lage
Ils sont à mi-parcours, encore loin, mais de plein champ, et c’est la première voix, une voix pleine, forte et claire, profonde et sans micro :
« C’était une nuit extraordinaire.
Il y avait eu du vent, il avait cessé, et les étoiles avaient éclaté comme de l’herbe. Elles étaient en touffes avec des racines d’or, épanouies, enfoncées dans les ténèbres et qui soulevaient des mottes luisantes de nuit.
Jourdan ne pouvait pas dormir. Il se tournait, il se retournait.
— Il fait un clair de toute beauté, se disait-il.
Il n’avait jamais vu ça. »
Nous non plus, on n’avait jamais vu ça… ce théâtre du monde, cette résonance, cette énergie vibrante de vie sur un plateau… ce plateau… ah !… mot magique qui désigne en parallèle tant la géographie que la scène, mais une scène ouverte.
Et Jourdan veut labourer, dans la nuit… Cette envie n’est pas un désir mais une habitude, déjà une routine tragique qui l’oblige malgré lui.
Toujours loin dans le champ, il s’adresse à sa compagne, Marthe. Le dialogue des deux personnages, couchés dans les herbes, est maintenant sonorisé, dans leur intimité :
« Jourdan essaya de réveiller sa femme.
— Tu dors ?
— Oui.
— Mais tu réponds ?
— Non.
— Tu as vu la nuit ?
— Non.
— Il fait un clair superbe. »
Quand le saisissement vous prend si tôt, l’attention est complète, l’émotion intacte. Bientôt le champ sera occupé, agit, par le lyrisme de Giono comme un son habite un corps. Même le vent ou les éléments n’y pourraient rien. Nous serons pris dans un texte et un paysage, galvanisés comme les comédiens, irradiant de la puissance utopique de Que ma joie demeure. Ce roman, Jean Giono l’a écrit à Manosque, en Haute-Provence, en 1935, époque où l’on ne se déplaçait dans la petite ville qu’à cheval ou à pied. C’était avant la Seconde guerre mondiale, avant la disparition de la paysannerie.
Alors Jourdan (Mickael Pinelli, sanguin et terrien) arpente son champ d’amandiers à grandes enjambées, amples et appuyées, avec eux tous, en cadence, et on voit tout. Le cheval, la herse traînée, la tension dans les bras, le labeur répété. Ils sillonnent l’espace et nous avec dans la chorégraphie du travail paysan. La scène s’imprime quand le soc fend la terre sèche de Provence.
Puis, du lointain, arrive l’étranger. Si distant qu’on ne voit pas de suite que Bobi est un personnage masculin interprété par une actrice, Clara Mayer. Cet étranger vient apporter la joie dans un monde triste, « lépreux ».
Théâtre dehors
public levé aux aurores
le chant du monde
« Cet étranger est porteur de joie mais il est aussi porteur de désirs démentiels qui vont conduire certains personnages à la destruction, explique Clara Hédouin, metteuse en scène et comédienne, dans un entretien à Michel Flandrin.
Donc c’est un conte mais ce n’est pas la fable écologique un peu béate du retour des oiseaux et du retour de la joie, c’est plus compliqué que ça. C’est le retour de quelque chose de très vivant en nous, qui s’appelle le désir, le désir de vivre, le sentiment d’être vivant et ce sentiment est porteur de choses complexes. Il va être aussi porteur de mort mais d’une mort qui fait partie de la vie. »

D.R.
Après cette rencontre de Bobi et des paysans, qui nous transporte d’un bonheur nouveau, s’ensuivent neuf autres tableaux sur neuf sites différents, dix actes en tout d’un roman adapté au théâtre mais un théâtre radicalement différent, un théâtre-monde qu’aimerait Edouard Glissant, chaque site étant choisi avec soin, tous appropriés, entre garrigue, sous-bois et oliveraies, larges ou contraints, comme autant de théâtres vivants, chacun reliés par une marche de cinq à vingt minutes, formant randonnée-théâtre.
Ici, on s’assied dans les arômes de thym serpolet et le texte nous dit, comme une didascalie passée dans la bouche de Bobi : « Marthe versa le café sec sur la passoire. Ça sentait déjà fort. Le feu, le chant de l’eau, l’odeur du café étaient une maison beaucoup plus solide que la ferme. On pouvait s’abriter là dedans beaucoup mieux que dans toutes les constructions de pierre. »
Une telle poésie, elle vous donnerait envie de vous lever encore plus tôt.
Dans le public, entre deux tableaux, quand la randonnée reprend, sur les sentes étroites, on entend parler allemand, espagnol, japonais, mandarin (le Festival d’Avignon est l’un des plus grands festivals de théâtre au monde). On essaie d’imaginer ce que provoque sur ces spectateurs venus de loin des régionalismes comme « jas » (gîte, abri, bergerie) « débéloire » (« appareil à filtre servant à préparer le café »), mot qu’on ne trouve que chez Giono, précise le T.L.F.…
Pas sûr qu’ils soient compris par tous ou que son style fleuri, dense et épique passe la rampe des langues. Dans ce théâtre du dehors il n’y a pas de sur-titrage.
Théâtre-feu
Mais quand Bobi, l’acrobate (oui, on apprend qu’il est acrobate, Bobi, ce double de Giono, sans doute, porté par le vent) dit : « Il y a des maçons d’ombres qui ne se soucient pas de bâtir des maisons, mais qui construisent de grands pays mieux que le monde. », et qu’il est écouté, et que sa parole transforme les paysans du plateau Grémone, on se dit que le roman adapté pour ce théâtre-paysage réjouirait Giono, ce « voyageur immobile » comme il titre une nouvelle autobiographique dans L’eau vive (1943), lui qui affirmait ne pas aimer écrire du théâtre.
« Le seul avantage de Bobi c’est qu’il mettait des mots d’hommes sur ces mots de feu, d’argile, de bois et de ciel pur. Il essayait de mettre des mots d’homme. Mais ça n’était pas tout à fait ça. Si on avait pu avoir des mots-feu et des mots-ciel, alors oui. »
Oui, nous sommes bien dans un théâtre-feu offert par Clara Hédouin et ses comédiens. Ainsi dans le troisième tableau, « La nation des oiseaux », Bobi convainc Jourdan d’utiliser son blé en trop… (dans le texte, c’est un sac de 50 kg !)… pour rien… enfin, il ne lui dit pour quoi.
Le public est en demi-cercle, on pourrait imaginer un amphithéâtre à la romaine, tant cet autre espace est vaste, spectateurs « au milieu de l’aire éblouissante »… Le blé coule d’abondance de l’épaule de Jourdan. Affamés, les oiseaux rappliquent petit à petit, chacun nommé par un personnage puis un autre puis un autre, jusqu’à l’ivresse :
« Il y en avait déjà au moins trente. Il y avait une draine énorme, un turquin tout bleu de turc, un tangara à sept couleurs, des bouvreuils rouges, bleus et noirs, un bruant tout en or, une ouette qui balançait sa crête rouge et frappait de droite et de gauche avec ses ailes noires, des serlis, des tarins, des agripennes, des chardonnerets, des vengolines, des linottes, des jaunoirs, des sizerains, des titiris, des passerines. » Cette passion de nommer s’appelle la joie, non ? la vie, en somme. Elle passe par le texte et les comédiens. Elle nous est donnée. Comme elle est donnée à Jourdan, jusqu’alors en plein doute.
Et Jourdan rit d’une rire contagieux : « Il était ivre. Il venait de perdre le sens pauvrement humain de l’utile. »
L’homme comme un feuillage
Il n’est que 7h16. Et nous sommes de la nation des oiseaux autant que de cette terre et de cet espace.
« À partir de là, ça n’était pas grand’chose, si vous voulez, mais c’était la joie et l’amour. Il n’y avait plus de monde insensible. Il y avait des tuiles d’argile cuite, la dentelle de la génoise, la joue fraîche du toit. L’homme, on a dit qu’il était fait de cellules et de sang. Mais en réalité il est comme un feuillage. Non pas serré en bloc mais composé d’images éparses comme les feuilles dans les branches des arbres et à travers lesquelles il faut que le vent passe pour que ça chante. »
Il est 7h35. La transformation des personnages comme des spectateurs est largement engagée. Nous ne sommes pas une chrysalide. Nous sommes dans une scène ouverte à l’échelle du pays, au-dessus de cet estuaire de la Durance qui a enfanté chez Giono L’eau vive, L’Homme qui plantait des arbres, ou, publié un an avant Que ma joie demeure, Le Chant du monde, qui suscita l’admiration d’Aragon, voyant en Giono « le seul poète de la nature ».
Dans Le Chant du monde, Giono écrit un an avant Que ma joie demeure :
« Je sais bien qu’on ne peut guère concevoir un roman sans homme, puisqu’il y en a dans le monde. Ce qu’il faudrait, c’est le mettre à sa place, ne pas le faire le centre de tout, être assez humble pour s’apercevoir qu’une montagne existe non seulement comme hauteur et largeur mais comme poids, effluves, gestes, puissance d’envoûtement, paroles, sympathie. (…)
Les champs, les landes, les collines, les plages, les océans, les vallées dans les montagnes, les cimes éperdues frappées d’éclairs (…) : tout ça n’est pas un simple spectacle pour nos yeux. C’est une société d’êtres vivants. »
Comment ne pas reconnaître la génération Morizot et des philosophes du vivant en ce Giono ? Baptiste Morizot qui écrit dans Manières d’être vivant (Actes Sud, 2020) : « La moindre prairie fleurie est un caravansérail cosmopolite, multilingue, multi-espèces et bourdonnant d’activité. »

© Christophe Raynaud de Lage
Baptiste Morizot et Clara Hédouin ont fait du chemin ensemble depuis l’Ecole Normale supérieure, jusqu’à la mise en commun de leur sensibilité dans la création de « Manger le soleil. Une exploration du vivant par le théâtre », un projet qui a pris différentes formes dans plusieurs régions de France (Hérault, Calais, Paris, Haut-Lignon, Normandie, Comminges, Villefranche-sur-Saône).
De l’écrivain Jean Giono au philosophe Baptiste Morizot via le théâtre
Cela fait près de vingt minutes que nous marchons dans les sous-bois, les pinèdes, les oliveraies… Un spectateur, retraité de la restauration, habitant de Tarascon est heureux de son premier Festival d’Avignon. Jusqu’alors il travaillait tout l’été, tourisme oblige. Sur le chemin, il me désigne des pavés énormes, traces du passage des Romains de l’Antiquité. Au loin, d’autres traces plus récentes, d’un feu qui a ravagé l’an dernier La Montagnette, le massif où nous sommes.
Interlude. On retrouve Bobi et Jourdan qui en a assez « de faire du travail triste ». Il plante des fleurs, des narcisses puis des pervenches.

D.R.
Morizot et Giono, à trois générations de distance. Le philosophe, expliquait, dans un entretien au Monde, le 4 août 2020, intitulé « Il faut politiser l’émerveillement » :
« La crise de la sensibilité, c’est en fait l’appauvrissement des mots, des capacités à percevoir, des émotions et des relations que nous pouvons tisser avec le monde vivant. Nous héritons d’une culture dans laquelle, dans une forêt, devant un écosystème, on « n’y voit rien », on n’y comprend pas grand-chose, et surtout, ça ne nous intéresse pas : c’est secondaire, c’est de la « nature », c’est pour les « écolos », les scientifiques et les enfants, ça n’a pas de place légitime dans le champ de l’attention collective, dans la fabrique du monde commun. »
Donc, nous y voilà : ce théâtre n’est pas que pour l’émotion, pas que contemplatif et performatif, même s’il nous change. Cette transformation voulue par Clara Hédouin se veut politique : « L’enjeu essentiel d’un tel projet est donc de créer une relation inattendue à l’environnement vivant dans lequel peut prendre place notre performance, en faisant sortir (et bondir !) les autres vivants hors de la « toile de fond » qui est toujours le second plan des relations humaines, pour les ramener dans l’action, c’est-à-dire au premier plan.
Que ma joie demeure, qui ramène la vie et la joie sur le plateau grâce à l’irruption de formes de vies différentes, autonomes, sauvages enfin, semblait offrir exactement l’espace imaginaire mais aussi poétique que nous cherchions. »
« Une nouvelle fois, nous faisons l’expérience de cette circulation entre la matière littéraire de Giono, des paysages, un territoire, mais aussi les récits de vie de certains agriculteurs d’aujourd’hui, et l’histoire de la paysannerie dans laquelle ces récits s’insèrent. » (Dossier de presse « Manger le soleil »)
Ainsi le roman de Giono serait une arme miraculeuse pour sortir de soi et de notre habituel rapport au monde, peu humble.
La danse du cerf
La séquence du cerf nous replonge dans la fable mais aussi dans la mentalité de paysans métamorphosés. Le public est en contrebas d’un chemin. La scène est donc un peu surélevée, dans un petit sous-bois. Aurore (Clara Hédouin, calvacadant malgré la chaleur) est la fille d’Hortense (Hatice Özer, aux multiples registres).
Le cerf, ramené par Bobi d’un cirque de sa connaissance, a son intelligence et sa sensibilité : « Le cerf huma vers l’odeur de ferme qui venait du lointain. Il y avait là-bas des femmes et des enfants. Mais tout était sous la forte odeur du vieil homme. C’était le chef. »
S’ensuivra la danse du cerf et l’interprétation formidable de Pierre Gaferri qui fait un cerf tout à fait crédible, dansant, humant, se laissant caresser par Zulma, la sauvageonne (Hatice Özer, encore) :
« Il dansa le vieil homme, il dansa le jeune homme aux yeux paisibles (…) il dansa la lande. Il dansa son désir de printemps. Il dansa la brume et le ciel. Il dansa toutes les odeurs, et tout ce qu’il voyait, et tout ce qui était sensible à ses yeux, à ses oreilles, à ses narines et à sa peau. Il dansa le monde qui était ainsi entré en lui. Il dansa ce qu’il aurait dansé s’il avait été joyeux. Et il devint joyeux. »
Ensuite nous marchâmes vingt minutes jusqu’à un espace entre chemins et champs, où allait être dressée une table pour le cinquième tableau « Les tambours du sang » : « C’est la première fois que nous nous réunissons tous ensemble sur cette terre de malheur » dit l’un, interprété par Hector Manuel, qui comme les autres joue plusieurs personnages, tous crédibles, crâne rasé ou chapeauté, avec ou sans lunettes, grande cape ou chemise de frondeur. Et entre toutes ces viandes et ce vin rouge, Honoré (encore Pierre Giafferi, roublard) parle des herbes qu’il a apportées pour la farce du lièvre :
« Quand il les avait montrées on aurait dit des clous de girofle ou bien de vieilles ferrailles. Elles étaient rousses, et sèches, et dures. En les touchant elles ne disaient rien. En les sentant elles ne disaient guère, juste une petite odeur, mais, il est vrai, toute montagnarde. Seulement, Honoré les avait détrempées dans du vinaigre et on les avait vues se déplier et remuer comme des choses vivantes et on avait reconnu des bourgeons de térébinthe, des fleurs de solognettes, des gousses de cardamines, et puis des feuilles de plantes dont on ne savait pas le nom, même Honoré. Du moins, il le disait. Mais alors, quand il les eut hachés lui-même, et pétries, et mélangées aux épinards, aux oseilles, aux pousses vierges de cardes, avec le quart d’une gousse d’ail, une poignée de poivre, une poignée de gros sel, trois flots d’huile et plein une spéciale et seulement supportable quand elle est en touffe, au milieu d’un ciel sans borne, bien venté sur le sommet des montagnes. C’est l’herbe au sang, c’est l’herbe au feu, c’est l’herbe aux amours de grands muscles. »
Alors, forcément quand vint l’entracte, on avait faim et soif. Surtout, on a pu récupérer un peu, parler avec son voisin, sa voisine, non pas timidement mais avec passion, et dire tout le bien que ça nous faisait, ce théâtre du grand air, dans la garrigue et les pinèdes.

© Christophe Raynaud de Lage
Ensuite, il était 9h26, les cigales s’en donnaient à cœur joie. Il y eut encore cinq tableaux, des biches qu’on va capturer pour le plaisir du cerf, la rencontre avec un aveugle, il y eut un printemps sauvage, un nouvel été, un automne, un hiver… mais là le soleil tapait fort et certains spectateurs ont sorti les éventails… il y eut un épilogue, soleil au zénith, en grand-champ, quand nous, spectateurs, étions abrités sous un carbet de toile blanche. Un drame puis un autre, etc., la lecture d’un extrait d’un autre livre de Giono, Les Vraies Richesses, écrit l’année qui suit Que ma joie demeure : « titre explicite, affirmatif et véhément pour une manière d’essai, de récit à la première personne, à la gloire du soleil, de la terre, des collines, du vent, des ruisseaux, des fleuves » (préface de 1937, éditions Grasset).
Le public a salué les 6h30 de spectacle et de randonnée par une standing ovation avant de partager des tranches de pastèque fraîche. Il était midi passé de vingt minutes.
Pour aller plus loin :
Que ma joie demeure sur le site du Festival d’Avignon.
Table ronde filmée du Festival d’Avignon, vidéo (1h48), Cloître Saint-Louis, 10 juillet 2023, avec : Frédérique Aït-Touati, Caroline Barneaud, Stefan Kaegi, Clara Hédouin, Christophe Triau, Alternatives théâtrales, sur Théâtre contemporain.net
À lire avec profit, le Dossier de presse « Manger le soleil » sur l’historique du projet global (incluant Que ma joie demeure depuis sa création en mai 2022 dans l’Hérault), ses intentions artistique et politique, intitulé « Manger le soleil. Une exploration du vivant par le théâtre ». Historique très instructif d’une démarche, où s’est retrouvé le philosophe Baptiste Morizot jusqu’à une enquête documentaire menée auprès des paysans.
(Écriture et conception Romain de Becdelièvre et Clara Hédouin, du Collectif 49 701, Mise en scène et direction artistique Clara Hédouin, en collaboration avec Baptiste Morizot et la participation d’Eric Didry.
On pourra aussi écouter les podcasts d’entretiens avec paysans, agriculteurs et maraîchers.
Podcast France-Culture, 4/09/2008 : Jean Giono, le déserteur du réel
Podcast France-Culture, Des paysages personnages : épisode 4/4, 16/03/2027
Analyse littéraire : Jean Giono : la pensée panique comme anticipation d’une écologie littéraire ? par Marion Stoïchi, laboratoire PLH (Patrimoine, Littérature, Histoire), Université Toulouse Jean-Jaurès, 14/01/2020
Dans le Off d’Avignon, Paul Fructus joue et met en scène « Giono – Paysages, Visages », au Petit Louvre, à 13h15.
Dates de tournée connues à ce jour :
13 et 14 avril 2024
Théâtre Nanterre-Amandiers
Recréation sur le site de Port Royal des Champs dans les Yvelines
18 et 19 mai 2024
Channel Scène nationale de Calais
Recréation sur la côte d’Opale
25 et 26 mai 2024
La Garance Scène nationale de Cavaillon
Recréation dans le cadre du Festival Confit
1er et 2 juin 2024
Scène nationale Grand Narbonne
22 et 23 juin 2024
Le Carreau Scène nationale de Forbach
Nest CDN Transfrontalier de Thionville Grand Est
Recréation au Lycée Agricole de Courcelles-Chaussy
6 et 7 juillet 2024
Ferme du Buisson dans le cadre du festival Par Has’ART.
Recréation dans l’agglomération Paris-Vallée de la Marne
