Quand un président américain élu en 2017 traite Haïti, Salvador et des nations africaines de « pays de merde », les écrivains haïtiens répondent par l’indifférence, l’analyse historique ou l’humour.
A lire successivement le Washington Post, qui a rapporté ces propos indignes le premier, ou dans Le Monde du 12/01/2018, Lyonel Trouillot : « La majorité de ceux qui ont élu le président Trump l’ont élu pour qu’il dise ce qu’il dit n’avoir pas dit, pour faire ce qu’il fait. », toujours dans Le Monde du 16/01/2018, ou encore James Noël qui a adressé une lettre ouverte « au plus ancien et au plus gonflé bébé de l’Amérique » (Le Soir, 21/01/2018).
Avec humour, le dramaturge Guy Régis Jr, a réagi depuis sa résidence d’écriture de Limoges : « Franchement, comment continuer à vouloir être écrivain, faire métier dans les mots, si l’homme le plus puissant du monde (…) fait des best-sellers avec rien qu’une phrase… » À lire dans Le Populaire du Centre du 24/01/2018 cette belle tribune, pleine de fantaisie, intitulée ironiquement « J’aurais préféré être Trump ».