« Trois femmes puissantes n’est pas tant l’éloge des femmes fortes que l’exposition, dans une forme de décalage savant – et, cependant, concerté de bout en bout -, de l’ambiguïté qui régit les rapports humains. À bien y voir, c’est plutôt le roman des hommes, car les figures féminines y étant pour l’essentiel des figures de dominées, elles sont acculées à la résistance, qui est un agir minimal. C’est en cela que la peinture de l’Afrique y est réussie. Marie NDiaye, pour sa première excursion sur le continent de son père, a su restituer l’universel de la condition dominée. L’Afrique, on le sait, en est le parfait exemple. Ce roman trompera bien des attentes béâtement féministes. »Extrait de « Marie Ndiaye, cette femme Phase critique 18″ par Nimrod, Africultures.
