Pour Gary Victor, « Livres en folie » a atteint un tel sommet, qu’il voit déjà ce grand événement se mesurer au grand salon du livre tel que salon de Paris ou de Montréal. « Le Parc historique de la Canne à Sucre devient trop petit pour l’événement. Les responsables s’en rendent compte. Il faut trouver un moyen pour que Livres en folie se transforme en l’un des plus grands salons francophones. Le plus grand salon, c’est Paris; le deuxième, Montréal. Pour quelle raison Port-au-Prince ne peut avoir un salon littéraire qui surpasse celui de Montréal et que Port-au-Prince devienne le salon francophone le plus important après Paris? Il suffit qu’on y mette le prix», a déclaré Gary Victor, qui considère Haïti comme un pays ou l’on crée énormément. « Il y a une pulsion culturelle fondamentale en Haïti; ce n’est pas sans raison que nous avons énormément d’auteurs connus ici et à l’étranger et de jeunes auteurs qui commencent à se faire connaître », a-t-il ajouté.
Extrait de l’article de Claude Bernard Sérant « Livres en folie en toute beauté », Le Nouvelliste, 24/06/11.
Lire l’interview d’Edwige Danticat, écrivain invitée d’honneur, propos recueillis par Frantz Duval.
