En Haïti, la part de deuil et de décombres de Jean-Marie Théodat

« Si j’écris, c’est d’abord pour me donner des repères dans la nuit et des balises pour la suite. Car il n’y a pas de mémoire des idées. Mémoire des mots seulement. Ecrire, c’est piéger l’oubli (…)

Entre les milliards promis et le peu de résultats obtenus à ce jour, il y a de la place pour des agitateurs patentés qui rêvent de pillage et de chaos. La reconstruction de la ville durera des années et le relogement des déplacés, plus d’un million de personnes, prendra du temps. Mais encore faut-il en avertir clairement la population, lui dire avec des mots simples l’ampleur du chantier… Savoir est un viatique, un motif d’espérance. Témoigner, un devoir, quand on sait le poids du silence et le prix des sanglots étouffés sous les pierres. »

Lire la suite sur le blog de Jean-Marie Théodat : « Je ne suis venu ici pour le confort, mais pour prendre ma part de deuil et de décombres. Sans quoi, comment pourrais-je encore me prétendre des leurs ? »

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